La Bête
avec Léa Seudoux, George Mackay
France - 2024 - 2H26 - VF
Dans un futur proche où règne l’intelligence artificielle, les émotions humaines sont devenues une menace. Pour s'en débarrasser, Gabrielle doit purifier son ADN en replongeant dans ses vies antérieures. Elle y retrouve Louis, son grand amour. Mais une peur l'envahit, le pressentiment qu'une catastrophe se prépare.
« La Bête parle d’un amour fou, d’un amour qui voyage et d’une peur qui pétrifie. « Les protagonistes s’abandonneront-ils enfin à l’amour ? » pourrait être l’argument de bien des mélodrames. Mais il est difficile de réduire La Bête à un genre, à une lecture. C’est un chaos sublime (et « il y a sûrement de belles choses dans le chaos » entend-on durant le film), avec différents tons, différents genres, différents formats d’images, différents temps. Quelle porte allons-nous ouvrir, y-a-t-il seulement une issue ? Le déroulé imprévisible de La Bête est une grande joie et fait ressentir l’ivresse d’un saut dans le vide comme on n’en a peut-être plus connu dans le cinéma français depuis Holy Motors de Carax (qui a désiré lui aussi, sans succès, adapter le texte de James). » Le Polyester