Saravah

de Pierre Barouh

avec Pierre Barouh, Maria Bethânia, Baden Powell

Brésil - 2024 - 1H02 - VOSTF

Hiver 1969. Pierre Barouh retrouve son ami Baden Powell à Rio de Janeiro. Ensemble ils se promènent dans la baie à la rencontre des pères du Samba, João da Baiana, Pixinguinha et de leurs disciples, Maria Bethania, Paulinho da Viola, afin de témoigner de la vitalité de la culture carioca sous l’étau de la dictature militaire.

« Si vous pensiez que la samba n’était qu’une danse, le film saura vous surprendre. Janus aux deux visages, Saravah allie le pouvoir de l’image, de l’image négligée mais bien faite, restaurée mais ancienne à des sonorités venues d’ailleurs, du voyage ou de l’exil, au Brésil. « Tenir compte des ambiances, croiser les sons, les faire se chevaucher et ainsi prolonger l’image en sollicitant l’imagination », telle est l’intention qu’écrivait Pierre Barouh dans son autobiographie Les Rivières souterraines. Les couleurs sont donc vives, les imperfections, rohmériennes ; alternativement jaunes, puis vertes et rouges, parfois bleues. Primaires, saturées, elles créent une impression de kitsch et de familier. » Cult