« Miike laisse de côté l’univers bien ancré dans le réel et la furieuse mise en image du premier épisode pour filmer cette fois-ci le cheminement de deux anges de la mort, à travers une narration calme et une mise en images onirique comme dans un souvenir nostalgique. À bien des égards, l’univers décrit dans DOA2 pourra vous rappeler Sonatine de Takeshi Kitano avec ces adultes qui retombent en enfance avant de reprendre leur route, à la différence que ceux de Kitano se dirigent vers la mort le dos voûté sous le poids des remords et que ceux de Miike affrontent la mort en étant transformés par cette enfance qui a conditionné ce qu’ils sont aujourd’hui. Bien sûr, on reste dans l’univers totalement barré du réalisateur nippon fou avec ce que cela implique d’implosions, explosions et écoulements de fluides divers… » àVoir-àLire