L’Aventurière

de Alberto Gout

avec Ninon Sevilla, Tito Junco, Andrea Palma

Mexique - 1953 - 1H43 - VOSTF

  • Rétrospective
Rétrospective Ninon Sevilla, la Vénus d'or du cinéma mexicain, en 3 films du 4 au 10 septembre !

Elena a vécu heureuse les 18 premières années de sa vie avec ses parents à Chihuahua où elle a étudié la danse jusqu’au jour où, rentrant de l’école, elle découvre que sa mère s’est enfuie avec un ami de la famille et que son père s’est suicidé. Elle se rend alors à Ciudad Juarez, à la frontière des Etats-Unis, pour trouver du travail…

« Ninón Sevilla représente surtout à travers ses danses dont elle élabore elle-même la chorégraphie l’affirmation d’une jouissance autoérotique comme forme de transgression dans un monde patriarcal où son corps comme son genre sont systématiquement sexualisés. Dans des décors fastueux dépassant la seule géographie réaliste des dimensions du cabaret où elle s’illustre, Ninón Sevilla fait de la danse un espace enchanté où elle détourne la mise en scène des fantasmes masculins pour sa propre affirmation personnelle. Cette revanche sociale fait écho à celle de la directrice de cabaret et dans ce combat de femmes qui représente une seule et même femme à deux âges de la vie, les hommes sont régis par des pulsions de mort derrière leur besoin de s’accaparer des femmes, qu’il s’agisse d’un homme qui retourne sa violence contre lui en n’acceptant pas de voir son épouse s’émanciper du foyer conjugal, un truand gagnant sa vie à travers la menace et l’homicide… » Mediapart