Prisme – courts-métrages

de

1H15 - VOSTF

Séance spéciale vendredi 9 décembre à 19H00 en présence de l'équipe du Festival - Tarif unique : 4€

Rendez-vous annuel incontournable de Mire, PRISME met à l’honneur un cinéma argentique contemporain inventif et engagé, dans un jeu d’interférences avec d’autres disciplines artistiques : arts sonores, plastiques, performatifs, photographiques. En guise de clap final, l’équipe de Prisme pose ses valises pleines de bobines pour un terminus à La Roche-sur-Yon ! Plumes – galets – pain ! Shifumi revisité en mode argentique en guise de mise en bouche. Superstitions, sacrilèges et pièces détachées. Exploration abstraite de surfaces ordinaires et sensitive de vies en commun. Image mouvement et image temps réunis sur un même photogramme. Et enfin dance-floor subaquatique pour un final cathartique et stroboscopique.         P L U M E de Mike Rollo 2021 / 16mm/ 7’27” Des doigts cueillent les preuves de vol tombées au sol; placées et tracées pour créer une lumière aviaire.

Grit de Matt Davies

2021/ 16mm / 3’40”

Une caméra 16mm, tenue contre le ventre de l’artiste et orientée vers le sol, capture une image tous les 12 pas durant une balade de 29km le long de Chesil Beach à Dorset au Royaume-Uni.

 

Film porte-malheur : le pain de Gérémy Lelièvre 2022 / 16mm / 3’45

Film d’angoisse qui vous portera malheur.

Les jours d’exécutions, le boulanger réservait un pain au bourreau en le posant à l’envers sur son étal. De là, est apparue la superstition selon laquelle, poser le pain à l’envers sur une table attirerait le bourreau chez soit, et ferait donc venir la mort.

Face Home View de Raquel Vermunt 2021 / 16 mm / 8’41”

FACE HOME VIEW écoute les échos du temps qui passe, révèle des traces de vie, de sons et de mouvements. Des moments fuyants capturés par les murs silencieux du lieu que le film dépeint.

Erde im Mund (Earth in the mouth) de Ewelina Rosinska 2019 / 16mm vers DCP/ 20’

A la manière d’un album photo, ce film crée de nouvelles images et relations entre les prises, reconstituant un voyage d’impressions où les contours du monde ondulent. Dans une séquence sensuelle, les images recherchent librement les histoires qui forgent des vies – la foi, le patriotisme, l’anarchie, le tourisme en Pologne et Allemagne, des retours, des arrivées, des esquisses de la vie quotidienne au Portugal, des gestes et moments en provenance du Brésil et de la Grèce. Filmé en 16mm, en sept chapitres.

I. de Alexandre Larose 2021 /Super-8 vers 35mm / 15’

Cette série de trois œuvres s’inscrit dans le projet “scènes de ménage”, un corpus en développement. Il s’agit d’un ensemble de vignettes, de tableaux cinématographiques, construits autour de la gestuelle répétée du quotidien de mes parents. Je présente ces scènes tantôt comme plans-séquences, tantôt comme succession de plans découpés. Certaines ne mettent en scène qu’un seul parent, avec une emphase particulière sur la façon dont il/elle négocie l’espace domestique. Avec ces tableaux, imaginés dans divers environnements et par un traitement spécifique au médium, je travaille à révéler la singularité des lieux, du mouvement des figures et du rapport entre les deux.

Potemkin Piece de Justin Clifford Rhody 2021 / 35mm / 1’14

Une déconstruction/destruction collective d’une bande-annonce 35mm du Cuirassé Potemkine (1925) de Sergeï Einsenstein, créée par correspondance durant le confinement par environ 100 participants. Chaque personne a reçu une séquence d’une demi-seconde du film à manipuler comme bon lui semble. Une fois renvoyé, les extraits ont été recollés en une nouvelle séquence, résultant en une bande-son hasardeuse des pistes optiques recomposées.

Marsa Abu Galawa (Careless Reef Part 4) de Gerard Holthuis (NL) 2004 / 35mm / 13’

Impressions sous-marines en Mer Rouge. Bombardement d’images, avec une musique de Abdel Basset Hamouda, musicien égyptien. La structure du film reprend celle des «flicker films» (films clignotants) où l’expérience inconsciente des images compte plus que les images elles-mêmes.